journée mondiale de l'eau

Unissons nos efforts pour réduire notre
consommation d’eau en restauration collective

Chaque année, le 22 mars, le monde se réunit pour célébrer la Journée Mondiale de l’Eau, une occasion de sensibiliser à l’importance de cette ressource vitale et précieuse : elle est source de vie sur Terre et fait d’elle une planète unique en son genre. Elle joue un rôle vital dans la sécurité alimentaire, l’alimentation, la santé, l’énergie, la biodiversité, l’environnement et d’autres domaines. Le thème de cette année, « L’eau pour la paix », souligne l’impact significatif que l’accès à l’eau potable peut avoir sur la promotion de la paix et de la stabilité dans le monde. Il est bon de prendre un moment pour se rappeler que cette ressource, absolument essentielle à la vie, n’est malheureusement pas infinie. Il y a pourtant autre chose qu’on peut faire au quotidien pour limiter son empreinte hydrique : repenser sa consommation d’eau.

Pourquoi préserver l'eau ?

L’eau, source de vie par excellence, transcende les frontières géographiques et culturelles. Elle est un bien commun qui relie tous les êtres humains, quel que soit leur contexte. Cependant, malgré son caractère universel, des milliards de personnes à travers le monde n’ont toujours pas un accès adéquat à l’eau potable. C’est une réalité qui ne peut être ignorée, car elle génère des conflits, aggrave les inégalités et entrave le développement durable.  Dans de nombreuses régions du globe, l’accès à l’eau est devenu un enjeu plus qu’important, pouvant conduire à des tensions entre les communautés locales et même entre les nations. Les conflits liés à l’eau ont le potentiel de déstabiliser des régions entières, accentuant les problèmes sociaux et économiques déjà présents. Cependant, au lieu de voir l’eau comme une source de division, il est impératif de reconnaître son pouvoir unificateur.

La journée mondiale de l'eau ?

La journée mondiale de l’eau nous rappelle l’urgence de collaborer pour garantir un accès équitable à cette ressource vitale. Cette commémoration annuelle, placée sous l’égide des Nations Unies, est coordonnée par ONU-Eau et mise en œuvre par un ou plusieurs de ses membres et partenaires œuvrant dans des domaines connexes.

Le thème de chaque édition est proposé en amont par ONU-Eau et se conforme à la publication annuelle du Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau. Ce rapport, élaboré par l’UNESCO au nom d’ONU-Eau dans le cadre du Programme mondial de l’UNESCO pour l’évaluation des ressources en eau (WWAP), guide la réflexion sur les enjeux liés à l’eau à l’échelle mondiale.

En 2024, la Journée mondiale de l’eau se consacre au thème « L’eau au service de la paix », en harmonie avec le titre du Rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau, qui est « L’eau au service de la paix et de la prospérité ». La campagne de cette année aspire à sensibiliser et à mobiliser la société autour des liens entre l’eau, la paix et le développement durable.

Comment calculer la consommation moyenne d’eau en restauration collective ?

Il est assez difficile d’évaluer la consommation moyenne d’un restaurant ou une cuisine avant son fonctionnement, car cette consommation dépend beaucoup du type de repas produits et des habitudes de préparation, ainsi que de la surface de la cuisine.

Dans le cadre de notre activité, VITALREST est amenée à consommer de l’eau tous les jours.
Les principaux postes de consommation d’eau dans une cuisine en EHPAD ou établissements accueillant des personnes en situation de handicap sont :

  • le lavage de légumes,
  • le nettoyage des sols et des équipements,
  • la préparation des repas et la cuisson,
  • le lave-vaisselle,
  • la plonge ou encore
  • le lavage des mains.

Pour une première estimation, on peut retenir la fourchette de 10 à 20 L d’eau par repas préparé en restauration collective (selon que le repas est préparé et pris ou non sur place (vaisselle ou non), et selon les équipements (vaisselle à la main ou à la machine…)

Si l’on tient compte de toute l’eau nécessaire pour produire toute la matière première, on peut considérer que 450 L d’eau sont consommés par repas ! Mais cette moyenne tient compte de la production des aliments, en réalité 10% à peine sont utilisés en cuisine.

Quelle méthode VITALREST utilise pour minimiser la consommation d’eau

Les cuisines ont besoin de grandes quantités d’eau pour soutenir leurs opérations. Heureusement, il existe des moyens simples de réduire la consommation d’eau et de réduire la facture d’eau.

Tout d’abord, il faut apprendre à gérer les fuites d’eau de manière rapide et efficace, c’est-à-dire les repérer puis les réparer le plus vite possible. Pour cela, nos Chefs sont vigilants et alerte nos clients dès qu’ils détectent une fuite sur les robinetteries de la cuisine et des sanitaires.

Il est important d’impliquer le personnel de cuisine, acteur de la consommation d’eau et qui connaît bien le fonctionnement de la cuisine. Il fera alors des propositions de bonnes pratiques à mettre en place pour diminuer les consommations d’eau.

Nos équipes sont sensibilisées et formées par notre service Qualité à suivre des protocoles éco énergétiques. Quelques gestes peuvent être adoptés, comme ne pas rafraîchir sous l’eau courante et privilégier les bains d’eau froide ou glacée, ne pas faire couler l’eau inutilement, boucher l’évier lors de certaines opérations…

Une signalétique spécifique mentionnant les procédures d’économie d’énergie est installée en cuisine et près de tous les points d’eau. Tous les nouveaux arrivants dans l’entreprise sont invités à suivre en e-learning une formation sur ce thème.

Au niveau de la plonge, plusieurs bonnes pratiques peuvent être adoptées pour diminuer la consommation en eau :

  • Faites tremper la vaisselle pour éviter d’utiliser la douchette trop longtemps
  • Mettez en route le lave-verre et le lave-vaisselle uniquement lorsque les paniers sont pleins
  • Faites fonctionner le lave-verre en circuit fermé

Il est également possible d’installer des régulateurs de débit sur les robinets et des chasses d’eau double volume dans les sanitaires. Ces petits embouts, qui se fixent à l’orifice de sortie du robinet, permettent de réduire significativement votre débit d’eau, entre 30 et 70% ; et ce, sans perte de confort.

Ces principes à appliquer pour faire des économies en eau sont souvent des idées de bon sens, que toute l’équipe peut avoir.

VITALREST, acteur pour la préservation de l’eau et contre le gaspillage alimentaire

Eau

Le gaspillage alimentaire participe à la pénurie en eau. Lorsque des aliments sont gaspillés, non seulement la nourriture est perdue, mais également l’eau qui a été utilisée pour cultiver, produire et transporter ces aliments.

Jeter de la nourriture c’est comme laisser un robinet d’eau ouvert, expliquent les experts de l’étude intitulée « Du champ à la fourchette » de l‘Institut International de l’Eau de Stockolm (SIWI), organisateur de la semaine, de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et de l’International Water Management Institute (IWMI). Si nous ne changeons pas nos pratiques, l’eau sera la contrainte principale à la production alimentaire à l’avenir, explique Pasquale Steduto de la FAO.

Pour des raisons environnementales, économiques et sociales (les 3 enjeux du développement durable), Vitalrest, expert en restauration dans le secteur médico-social et sanitaire, s’est engagée depuis 2018 dans la lutte contre le gaspillage alimentaire.

Face aux difficultés de certains de nos clients sur la gestion des biodéchets et l’obligation de valorisation des biodéchets, nous avons créé le Programme S’engager Responsable. Cette démarche, propre à VITALREST, a été construite en s’appuyant sur des expertises et expérimentations terrain. Nous accompagnons nos clients, de façon entièrement personnalisée, et gérons au mieux leurs biodéchets. 

Dans le cadre de notre vie professionnelle, nous pouvons veiller à ce que toutes nos activités soient menées de manière responsable et protègent les ressources en eau et les écosystèmes, conformément aux lois en vigueur.

Nous devons tous unir nos efforts à propos de l’eau et l’utiliser en faveur de la paix, en jetant les bases d’un avenir plus stable et plus prospère.

Pourquoi une personne âgée refuse de manger ?

Au fil des années, le déclin physique et psychologique peut affecter divers aspects de la vie d’une personne âgée, parmi lesquels la nutrition joue un rôle prépondérant. Lorsqu’une personne âgée refuse de manger, cela peut être source de préoccupation et de perplexité pour ses proches et les soignants. Le refus alimentaire chez les seniors est un problème complexe qui va au-delà de la simple perte d’appétit. Comprendre les raisons sous-jacentes à ce comportement est essentiel pour assurer le bien-être des personnes âgées et mettre en place des solutions appropriées. Maitriser ces aspects permet d’offrir une meilleure qualité de vie pour nos aînés.

Pourquoi une personne âgée refuse de manger : les raisons

Bien que le refus de s’alimenter pour une personne âgée puisse résulter de diverses causes, il est impératif de reconnaître que chaque individu est unique, et par conséquent, les raisons de ce refus peuvent varier considérablement d’une personne à l’autre.

Le refus de s’alimenter parmi les personnes âgées peut souvent être attribué à des problèmes de santé physique, des difficultés à mâcher ou à avaler en raison de problèmes dentaires, des troubles de déglutition ou des douleurs gastro-intestinales peuvent entraver le processus alimentaire. Parallèlement, les aspects mentaux, tels que la dépression, l’anxiété, la démence ou le deuil, jouent aussi un rôle dans le déclin de l’appétit pour les personnes âgées. Les effets secondaires des médicaments, les changements hormonaux liés au vieillissement, ainsi que des facteurs sociaux comme l’isolement peuvent également impacter l’appétit des personnes âgées.

 Avec l’avancement de l’âge, les besoins nutritionnels des individus subissent des évolutions substantielles, souvent en opposition aux habitudes alimentaires solidement établies au fil des décennies. Plusieurs facteurs physiologiques jouent un rôle majeur dans ces changements, impactant de manière significative la manière dont les personnes âgées perçoivent et répondent à la nourriture. Premièrement, la diminution du métabolisme constitue une réalité incontournable du processus de vieillissement.

 Les processus biochimiques qui convertissent les aliments en énergie ralentissent, ce qui peut entraîner une réduction de l’appétit et une moindre capacité à maintenir un poids corporel optimal. Cette diminution métabolique peut être particulièrement préjudiciable lorsque les habitudes alimentaires demeurent inchangées, entraînant un déséquilibre entre l’apport énergétique et les besoins réels du corps.

Deuxièmement, la perte de masse musculaire, un phénomène courant avec l’âge, influence directement la capacité du corps à métaboliser les nutriments. Une masse musculaire réduite signifie également un besoin moindre en calories, mais cela peut souvent conduire à une réduction de l’apport alimentaire global. Cette diminution de la masse musculaire est souvent associée à une diminution de la force physique, affectant ainsi la capacité à consommer des repas de manière autonome.

Pour finir, les changements dans la perception des saveurs peuvent influencer les préférences alimentaires des personnes âgées. Des altérations au niveau des papilles gustatives, souvent liées à des problèmes de santé tels que des troubles dentaires ou des effets secondaires de médicaments, peuvent rendre les aliments autrefois appréciés moins attrayants. Cette altération sensorielle peut entraîner une résistance à consommer certains types d’aliments, contribuant ainsi au refus alimentaire.

Les risques associés au refus de manger chez les personnes âgées

Le refus de s’alimenter chez les personnes âgées engendre des conséquences graves tant sur le plan physique que psychologique. Sur le plan physique, la privation d’une alimentation adéquate expose les individus à des carences nutritionnelles potentiellement débilitantes. 

La diminution de l’apport en éléments nutritifs essentiels peut conduire à une fragilité accrue, affaiblissant ainsi le système immunitaire et rendant les personnes âgées plus vulnérables aux maladies et aux infections. 

Les carences en vitamines et en minéraux peuvent également contribuer à des problèmes de santé chroniques tels que l’ostéoporose, l’anémie et d’autres troubles métaboliques, exacerbant ainsi les défis liés au vieillissement.

Au-delà des implications physiques, le manque d’appétit chez les séniors entraîne des conséquences psychologiques significatives. La détérioration de la qualité de vie est inévitable lorsque les besoins nutritionnels ne sont pas satisfaits, conduisant à une diminution de l’énergie, à une fatigue accrue et à une perte d’intérêt pour les activités quotidiennes. Plus préoccupant encore, le risque de dépression augmente considérablement chez les personnes âgées confrontées au refus alimentaire.

Les solutions de VITALREST pour empêcher qu'une personne âgée refuse de manger

Consciente des multiples facteurs, qu’ils soient physiologiques, psychologiques ou liés à l’environnement, VITALREST s’engage à offrir des repas adaptés à toutes les pathologies et s’efforce de créer une expérience culinaire complète, alliant esthétisme, saveur et adaptation aux besoins particuliers de chaque personne âgée. Les repas à thèmes et les animations ont aussi pour objectif de dynamiser la vie des personnes âgées en leur offrant une échappatoire. Nous avons à cœur de plonger nos séniors dans des environnements spéciaux avec un réel contact humain qui favoriserait le développement émotionnel, impactant leur appétit.

La restauration des personnes âgées doit également s’inscrire dans un cadre convivial, en proposant une cuisine authentique et variée. nous proposons une restauration traditionnelle et une cuisine généreuse, le tout préparé sur place à partir de produits frais et de recettes maison. Notre cuisine respecte les besoins alimentaires et nutritionnels de chaque convive. Car le plus important est de considérer chaque personne accueillie, d’être à l’écoute et de lui apporter un service adapté et personnalisé. Nous réveillons les papilles des seniors et leur faisons manger avec bonheur. Par conséquent, en stimulant la mémoire gustative, l’appétit peut être augmenté et la consommation complète des repas favorisée. Lutter contre la dénutrition est une véritable expertise que nous délivrons de manière personnalisée en partenariat avec les équipes médicales de nos clients.

Pour en savoir plus sur les menus VITALREST : contactez-nous ! 

Le manger-mains en EHPAD : restaurer
l’autonomie et le plaisir de manger

Le manger-mains en EHPAD : restaurer l'autonomie et le plaisir de manger

Soucieux d’améliorer la qualité de vie des résidents en EHPAD en rétablissant leur plaisir de manger, le manger-mains est une alternative à l’alimentation classique qui a démontré son efficacité en EHPAD et en institution pour favoriser l’autonomie et la prise alimentaire des résidents, et réduire ainsi les risques de dénutrition. Pour autant, cette adaptation alimentaire doit être encadrée pour garantir une alimentation équilibrée et respectueuse du plan alimentaire des résidents.

Pourquoi proposer du manger-mains en EHPAD ?

Le concept de « manger-main » (en anglais : « finger food » ou FIFO) a été développé au début des années 2000 en Suisse par le Pr Charles Henri Rapin pour encourager le maintien d’une alimentation autonome dans les services de gériatrie.

C’est désormais un mode d’alimentation largement recommandé par les diététiciens et adopté par un nombre croissant d’établissements spécialisés dans l’accueil de personnes âgées et/ou souffrant de troubles cognitifs.

Le manger-main est destiné principalement aux personnes souffrant de pathologies susceptibles d’entraîner des difficultés dans la prise des repas : démences et maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson, maladie de Huntington, scléroses, etc…), AVC, traumatismes crâniens, arthrite, déficience visuelle, autres handicaps, etc.

En effet, ces pathologies ou accidents provoquent souvent des troubles moteurs (apraxie, tremblements, dysphagie) et/ou mentaux (mémoire défaillante, difficultés de concentration, agitation) qui rendent difficile, voire impossible, une alimentation normale et autonome avec comme conséquences la perte d’estime de soi, le repli, des attitudes d’opposition, voire parfois le refus de s’alimenter.

Les avantages du manger-mains en EHPAD

En simplifiant l’action de manger et en rendant facultatif le recours à des couverts, le manger-mains apparaît comme une solution permettant de préserver l’autonomie du résident, pour qui l’aide d’un tiers durant le repas ne sera plus nécessairement aussi soutenue. Cette autonomie retrouvée est bénéfique tant pour la personne âgée qui peut manger à son rythme et selon ses envies, que pour le personnel de l’EHPAD, qui pourra se rendre disponible pour d’autres tâches.

Le manger-mains permet de réduire les troubles du comportement au moment du repas : levers répétitifs, déambulation, agitation, cris, opposition, etc. Les établissements ayant mis en place le manger-mains remarquent généralement une nette amélioration des conditions de prise des repas, qui redeviennent des moments de plaisir, de partage et d’échanges.

Le manger-mains permet de proposer des repas sous forme de petites bouchées, qui peuvent être mangées directement avec les mains, en une ou deux fois. Les aliments servis peuvent prendre de nombreuses formes et textures en fonction des besoins spécifiques de chaque personne âgée.

Rétablir le contact avec la nourriture par le manger-mains en EHPAD

manger-mains en EHPAD

L’introduction de ce mode alternatif d’alimentation consiste à permettre aux résidents de toucher, sentir et choisir leur nourriture. Contrairement à la méthode traditionnelle où les repas sont souvent servis de manière standardisée, les établissements permettent aux résidents de participer activement au processus de manger. Ils peuvent, par exemple, utiliser leurs mains pour prendre les aliments, sentir leur texture et leur odeur, et choisir ceux qu’ils veulent manger. Cela permet d’offrir une expérience sensorielle plus riche et favorisant également la stimulation des sens des résidents, en particulier le goût et l’odorat.

Susciter l’envie de manger avec les repas manger-mains en EHPAD

En permettant aux résidents de choisir les aliments qu’ils préfèrent et d’interagir directement avec leur nourriture, cette approche peut aider à retrouver des goûts et des odeurs familiers, qui sont souvent liés à des souvenirs agréables d’antan. Ces derniers peuvent susciter une plus grande envie de manger et une meilleure appréciation des repas.

L’individualisation des repas manger-mains en EHPAD

Le « manger-mains » reconnaît l’importance de respecter les préférences individuelles en matière de goûts, textures et présentations. Concrètement, la plupart des aliments peuvent être travaillés en manger-mains texturés.

Si la personne n’a pas de difficultés de déglutition ou mastication, il est préférable de conserver une texture normale. L’on présentera alors les aliments sous forme de quiches, flans, toasts, bâtonnets, frites, nuggets, etc.

Photos manger mains classique (en texture normale)

 En cas de problèmes de dysphagie et pour limiter le risque de « fausse route » (inhalation involontaire de fragments d’aliments qui se retrouvent dans les poumons), il conviendra d’adapter la texture.

Les résidents ont la possibilité de sélectionner leurs aliments préférés, créant ainsi une expérience culinaire personnalisée.

manger-mains en EHPAD

Composés d’aliments hyper caloriques, les menus « manger-mains » de VITALREST sont présentés aux convives en mini-bouchées faciles à manger avec les doigts et à base d’aliments qui peuvent être mangés à toute heure de la journée, permettant une prise de repas éventuellement fractionnée qui leurs garantissent un apport calorique minimal de 815kcal par repas dont 35g de protéines.

Lutter contre la dénutrition grâce au Manger-mains en EHPAD

Cette approche d’individualisation des repas est particulièrement importante dans le cadre de la lutte contre la dénutrition. En permettant aux résidents de choisir les aliments qu’ils aiment, on encourage une consommation plus importante. Les résidents sont plus susceptibles de manger et de profiter pleinement de leurs repas s’ils sont composés des aliments qu’ils apprécient.

Le manger-mains en EHPAD et l’impact positif sur le bien-être des personnes âgées en EHPAD

Le manger-mains en EHPAD et l’impact positif sur le bien-être des personnes âgées en EHPAD​

L’adoption du « manger-mains » s’accompagne d’avantages significatifs pour le bien-être émotionnel des résidents. Cette façon de se nourrir leur offre la possibilité de choisir les aliments qu’ils préfèrent et les quantités qu’ils souhaitent manger. Cela leur donne un certain contrôle sur leur propre alimentation et contribue à une meilleure estime de soi. La texture des aliments et le contact avec les mains peuvent rendre l’expérience alimentaire plus agréable et stimulante.

Cela peut également encourager une meilleure déglutition et digestion, car les résidents sont plus engagés physiquement dans le processus de manger.

Le repas devient ainsi une occasion sociale et conviviale, favorisant les interactions entre les résidents. Manger avec les mains peut encourager les discussions et les échanges, créant ainsi un environnement plus stimulant et moins isolant pour les personnes âgées. Cela peut contribuer à améliorer leur bien-être émotionnel, en réduisant la solitude et en favorisant un sentiment d’appartenance.

Le savoir-faire VITALREST en Manger-mains en EHPAD

La mise en place du manger-mains au sein d’un EHPAD n’est pas en soi une opération particulièrement complexe, elle nécessite toutefois une coordination entre tous les intervenants : direction, médecin, soignants, diététiciens, cuisiniers, résidents et familles.

En cuisine, le manger-main suppose des adaptations. La préparation de repas manger-mains requiert un temps de travail plus important pour l’équipe restauration. En tant que société de restauration collective spécialiste des établissements médico-sociaux, nos Chefs sont formés à leur arrivée dans l’entreprise aux techniques du manger-mains par l’intermédiaire de nos Référents culinaires en région. Ils apprennent l’utilisation d’agents de textures pour les textures sous forme de « bouchées », comme l’agar-l’agar. Ils disposent du matériel adéquat : mixeur, moules de cuisson, etc.

Enfin, la présentation des repas est tout aussi importante pour stimuler l’appétit. Ne pas hésiter donc à varier les formes, les volumes et les couleurs pour rendre les repas attrayants. Nous attachons beaucoup d’importance à ce que le visuel et l’odorat soit stimulés, en plus du goût en bouche.

Prévenir les cancers par l'alimentation

Cuisine et santé : prévenir le cancer par l’alimentation

Le cancer demeure l’une des principales préoccupations mondiales en matière de santé : 54% des cancers seraient dus à une alimentation déséquilibrée, ce qui représente 19 000 nouveaux cas chaque année qui pourraient être évités par l’adoption de meilleures habitudes alimentaires. Les études indiquent que plus de la moitié des cas de cancer pourraient être évités en adoptant une alimentation équilibrée. Ainsi, l’intégration de choix alimentaires judicieux peut constituer une stratégie pour réduire les risques et promouvoir une vie saine. À cela s’ajoute le surpoids et l’obésité, souvent liés à des habitudes alimentaires malsaines, qui sont reconnus comme des facteurs de risque de développer certains types de cancers. Mieux les prévenir constitue un enjeu de santé important, pour lutter non seulement contre les cancers mais aussi contre d’autres maladies chroniques : maladies cardiovasculaires, diabète…

Alimentation et prévention des cancers

Malheureusement, il n’existe pas d’aliment « miracle » et « anticancer » qui pourrait protéger d’un éventuel cancer. Cependant, la consommation de certains aliments issus de notre alimentation a été associée avec un niveau de preuve élevé à un risque accru ou diminué de développer certains cancers pour les personnes en bonne santé, par exemple :

  • La consommation de fruits et légumes éviterait les cancers du poumon et de l’estomac
  • Les fibres éviteraient le cancer du côlon-rectum
  • Une activité physique régulière et l’allaitement pour les femmes enceintes permettraient d’éviter un cancer du sein

Recommandations nutritionnelles pour prévenir le cancer

Ces recommandations visent à réduire le risque de cancer et les facteurs augmentant le risque d’obésité (responsable de 5,4% des cancers).

Pour cela, il faut veiller à une alimentation saine et équilibrée :

  • Au moins 5 fruits et légumes par jour
  • Les légumes secs (lentilles, haricots, pois chiches…) : au moins 2 fois par semaine car ils sont naturellement riches en fibres et en protéines
  • Des féculents complets au moins 1 fois par jour car ils sont naturellement riches en fibres (pain complet ou aux céréales, pâtes et riz complets)
  • Consommer des produits laitiers (yaourt, lait, fromage) deux fois par jour
  • Les produits locaux et de saison : ces aliments regorgent de vitamines, de minéraux et d’antioxydants essentiels qui renforcent le système immunitaire et aident à prévenir le cancer

Pour éviter de se diriger vers des produits fortement transformés et dont la qualité nutritionnelle serait basse, Santé publique France a créé à la demande du ministère des Solidarités et de la Santé, un système d’étiquetage nutritionnel figurant à l’avant des emballages : le Nutri-Score.

Il a été développé pour faciliter la compréhension des informations nutritionnelles par les consommateurs et ainsi de les aider à faire des choix éclairés. Le logo est attribué sur la base d’un score prenant en compte pour 100 gr ou 100 mL de produit, la teneur :

  • En nutriments et aliments à favoriser (fibres, protéines, fruits, légumes, légumineuses, fruits à coques, huile de colza, de noix et d’olive)
  • Et en nutriments à limiter (énergie, acides gras saturés, sucres, sel)

Après calcul, le score obtenu par un produit permet de lui attribuer une lettre et une couleur (du vert foncé à l’orange foncé et de la lettre A à E).

Cuisson et hydratation pour prévenir le cancer

La manière dont les aliments sont préparés joue aussi un rôle prédominant dans la prévention du cancer. Certains modes de cuisson, en particulier la cuisson excessive à haute température, peuvent conduire à la formation de substances potentiellement cancérigènes. Ces substances incluent les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et les amines hétérocycliques (AHC), qui sont générés lorsque la viande est cuite à des températures élevées. Aussi, il faut éviter la cuisson au micro-onde, qui entraîne l’oxydation de certaines graisses (les aliments y perdent une grande partie de leurs nutriments, dont certains aux vertus préventives du cancer).

 Pour minimiser ces risques, il est recommandé d’opter pour des méthodes de cuisson plus saines. La cuisson à la vapeur est souvent citée comme une option préférable, car elle conserve davantage les nutriments tout en évitant la formation de composés nocifs. De plus, la cuisson lente à des températures modérées est également considérée comme une alternative sûre, permettant de préserver la qualité nutritionnelle des aliments sans générer autant de substances potentiellement cancérigènes. 

Outre la préparation des aliments, l’hydratation joue également un rôle crucial dans la prévention du cancer. Maintenir une hydratation adéquate est essentiel pour favoriser l’élimination des toxines du corps. L’eau est un élément clé dans le processus de détoxification naturelle, aidant les reins à éliminer les déchets et les substances indésirables. Il est donc important d’encourager la consommation suffisante d’eau tout au long de la journée.

Il est recommandé de limiter la consommation de boissons sucrées et de sodas, car elles peuvent contenir des sucres ajoutés et des additifs qui ne contribuent pas à une hydratation saine. Opter pour l’eau, les tisanes non sucrées ou les infusions de fruits peut être une alternative plus bénéfique pour maintenir une hydratation adéquate et soutenir la prévention du cancer.

La cuisine méditerranéenne : 

protectrice contre le cancer ?

La cuisine méditerranéenne se caractérise par une abondance de fruits, légumes, grains entiers, huile d’olive, poissons et fruits de mer. En 2023, le magazine U.S. News and World Report l’a classé numéro un, toutes catégories confondues, et lui a également attribué le titre de meilleur régime pour manger sainement. Cette cuisine élimine en grande partie les aliments transformés et riches en graisses saturées, mettant l’accent sur la fraîcheur, la simplicité et met en lumière les habitudes alimentaires traditionnelles de régions telles que la Grèce, l’Italie et l’Espagne, qui ont été associées à une incidence plus faible de certains types de cancer par le biais de nombreux facteurs, parmi lesquels :

  • Les bienfaits des acides gras oméga-3 : les poissons gras, omniprésents dans la cuisine méditerranéenne, sont riches en acides gras oméga-3, reconnus pour leurs propriétés anti-inflammatoires et leur rôle potentiel dans la prévention du cancer, en particulier celui du sein et du côlon.
  • L’huile d’olive, un puissant antioxydant : l’huile d’olive extra vierge, un pilier de cette cuisine, est non seulement délicieuse mais également riche en polyphénols, des antioxydants puissants qui peuvent aider à combattre les radicaux libres et à réduire le risque de certains cancers.
  • L’art de prendre du temps pour manger : la culture méditerranéenne accorde une importance particulière au plaisir de manger et à la convivialité autour des repas. Cela s’étend à la prise de temps pour savourer chaque bouchée, ce qui peut contribuer à une alimentation plus consciente.

Chez VITALREST, nous organisons toute l’année des repas à thèmes autour des pays méditerranéens pour garantir la convivialité  mais aussi assurer les qualités nutritionnelles de nos repas :

Comment préserver l’équilibre alimentaire
des personnes âgées avec la galette des rois ?

La période de l’Épiphanie est souvent synonyme de convivialité et de dégustation de la galette des rois. Cependant, pour les personnes âgées dont les besoins nutritionnels sont différents, il est essentiel de veiller à préserver leur équilibre alimentaire. Souvent fourrée à la frangipane, la galette des rois équivaudrait à pas moins de 500 calories. VITALREST, en tant que Restaurateur santé, a à cœur de préserver l’équilibre alimentaire ses personnes âgées en adaptant ses recettes.

Choisir une galette des rois adaptée aux besoins alimentaires des personnes âgées

Généralement riche en matières grasses et en sucre, il est préférable d’opter pour une galette des rois légère et équilibrée afin de préserver l’équilibre alimentaire des personnes âgées, d’autant plus que cette dernière se déguste après les fêtes de fins d’années, où les excès sont nombreux.

Chez VITALREST, nos Diététiciens proposent des versions moins caloriques, avec des ingrédients de qualité supérieure et adaptent même la galette des rois en textures modifiées pour les personnes âgées souffrant de déglutition. Il existe également des alternatives à la galette des rois traditionnelle, plus adaptées à eux. Par exemple, une galette à base de compote de fruits, de pâte feuilletée légère et de frangipane allégée peut être une option plus légère et équilibrée. Les personnes ayant des problèmes de santé spécifiques, comme le diabète, devraient opter pour une version sans sucre ou contenant des édulcorants appropriés.

Accompagner la galette des rois d’aliments sains

Pour compenser les nutriments présents dans la galette des rois, il est préférable de l’accompagner d’aliments sains et équilibrés. Pour nos Diététiciens, il est important de compenser ce dessert avec un accompagnement plus léger :

  • Fruits frais : tels que des fraises, des kiwis, des oranges ou des raisins, tous riches en vitamines et en fibres.
  • Salade de crudités : Une salade de crudités, avec des légumes comme la carotte, le concombre et la tomate, accompagnera parfaitement la galette des rois. Elle apportera de la fraîcheur et des nutriments essentiels au repas.
  • Yaourt grec : C’est une excellente source de protéines et de probiotiques, et sa saveur légèrement acidulée se mariera bien avec la douceur de la galette.
Prévenir les allergies liées à la galette des rois

La frangipane est une crème à base d’amandes utilisée traditionnellement comme garniture dans les galettes des rois ou les tartes. Certaines personnes peuvent développer une réaction allergique lorsqu’elles consomment des aliments à base d’amandes qui fait partie des fruits à coques. En général cette allergie va de pair avec celle des arachides (dont la cacahuète). Les symptômes d’une allergie à la frangipane peuvent varier d’une personne à l’autre, mais ils peuvent inclure des démangeaisons, des rougeurs, des vomissements, de l’urticaire, voire un choc anaphylactique dans les cas les plus graves. Les personnes âgées peuvent être plus sensibles aux réactions allergiques en raison de leur système immunitaire affaibli ou de la présence de maladies concomitantes. Chez VITALREST, les allergies à l’arachide et aux fruits à coques font partie des 14 allergènes à déclaration obligatoire. Dans le but de satisfaire chaque convive, nous prenons en compte les aversions alimentaires et allergies sur le plan individuel. Ceci nous permet de prendre en considération ces informations au moment de la production des repas. Dans certains cas, il peut être préférable de recourir à des alternatives à base d’autres fruits, comme les pommes ou les poires, pour éviter les complications liées à ces allergies.

La galette des rois est une tradition à ne pas négliger pour les personnes âgées. Cependant, il est important de préserver leur équilibre alimentaire en choisissant des options adaptées, en contrôlant les portions en accompagnant ce met d’autres aliments sains en même temps et les jours qui suivront. Avec ces précautions simples, il est tout à fait possible de savourer la galette des rois tout en respectant les besoins nutritionnels des personnes âgées.